Publié le 16 janvier 2024 par .
L’hiver, surtout s’il est rigoureux, est une période difficile pour les oiseaux sédentaires. Installez pour eux mangeoires et nichoirs dans votre jardin.
Ils se rapprochent des maisons, ils viennent même parfois quémander, tant la faim les enhardit. Soyez de généreux donateurs avec ceux que vous verrez souvent dans votre jardin !
Le pinson des arbres
Vivant en couple à la belle saison, le pinson des arbres se regroupe en bandes souvent importantes au cours de l’hiver.
Habitant surtout la campagne, il cherche pitance dans les champs. Il ne tarde pas à se rapprocher des habitations quand la nourriture lui manque.
Offrez-lui des graines, des céréales, des baies et il vous charmera de son chant joyeux.
Le rouge-gorge
S’il déserte nos jardins en période estivale, quand la nourriture est abondante, le rouge-gorge voit sa crainte naturelle disparaître au cœur de l’hiver.
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Tenaillé par la faim, il se rapproche de la maison et vient même quémander sous nos fenêtres. Insectivore, il faut le nourrir avec des vers de farine ou du saindoux.
La mésange bleue
Sédentaire, familière, d’une rare beauté, la mésange bleue, oiseau aimable, vient se nourrir spontanément dans le jardin. Des graines de tournesol mélangées à du saindoux constituent un repas très énergétique et apprécié.
Cette petite mésange choisit son nid dès février. Aussi, ne tardez pas à lui installer un nichoir, de préférence assez haut dans un arbre.
La mésange charbonnière
Hôte traditionnel de nos jardins, la mésange charbonnière utilise fréquemment les nichoirs. La ponte a lieu en avril, mais la petite maison doit être en place dès le début février au plus tard.
Omnivore, ce petit oiseau apprécie autant les graines que les fruits ou les insectes de toutes sortes. Elle se reconnaît à la calotte noire qu’ elle porte au dessus de sa tête.
Les nichoirs
Ne nourrissez jamais les oiseaux au sol car ils feraient des proies faciles pour les chats du voisinage. De plus les tas de graines risqueraient d’attirer les rats, souvent en manque de nourriture durant l’hiver.
Les mangeoires doivent être placées en hauteur à l’extrémité d’un piquet de 2 m de hauteur minimum. Un toit étanche protègera les aliments et une large plage dégagée permettra aux oiseaux de manger confortablement.
Le poste de nourrissage doit rester discret dans le contexte du jardin afin de respecter l’esthétique des massifs. Vous pouvez le dissimuler en partie au milieu de buissons à feuillage persistant. Eloignez-le des zones passagères et même de la maison car le seul mouvement de votre silhouette suffit à effrayer les oiseaux.
Doté d’un trou d’envol de 3 à 3,5 cm de diamètre, un nichoir en bois accueillera diverses espèces de mésanges, des moineaux, le rouge queue à front blanc et les sittelles. Orientez l’ouverture vers l’est et inclinez légèrement la petite maison vers l’avant pour que l’eau de pluie ne puisse pénétrer.
Un nichoir à grande ouverture dont le trou d’envol mesure jusqu’à 5 cm de diamètre sera visité par les rouge-gorge, gobe-mouche, bergeronnette, rouge-queue noir, etc. La hauteur minimum de « la maison des oiseaux » est de 25 cm avec une épaisseur de planches de 1 cm.
Une fois installé, le nichoir devient un lieu tabou. Il ne faut pas trop vous en rapprocher et en aucun cas l’ouvrir avant l’automne.