Publié le 6 septembre 2023 par Nicolas.
En période d’inflation galopante, se chauffer au bois est économique. À condition de choisir les bonnes essences et surtout un bois de chauffage de qualité, parfaitement sec, pour une combustion optimale. Nos conseils.
Comprendre les bases du bois de chauffage
Potentiellement, tous les bois peuvent servir de bois de chauffage, dans une cheminée ou un poêle. Pourtant, tous ne proposent pas la même combustion, le même rendement ou une chaleur agréable. Il est donc essentiel de comprendre qu’il existe différents types de bois, plus ou moins durs suivant l’essence.
Les différents types de bois
En matière de bois de chauffage, un antagonisme s’établit naturellement entre bois dur et bois tendre. Un bois dur garde la chaleur plus longtemps qu’un bois tendre, tout en produisant plus de braise.
La combustion est donc de meilleure qualité et plus durable, deux avantages non négligeables pour chauffer un logement.
Sont classés parmi les bois durs le chêne (la meilleure essence), le hêtre, le frêne, le charme, l’orme, le platane…Les arbres fruitiers, le merisier et le robinier sont intermédiaires. Tandis que les résineux et l’aulne, le tilleul, le tremble, le bouleau…fournissent un bois tendre.
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Le taux d’humidité : un critère essentiel
Logiquement, un bois brûle mieux et dégage plus de chaleur s’il est sec. De plus, un bois sec dégage moins de fumées qu’un bois vert. Tout simplement parce qu’il contient moins d’eau. C’est pourquoi il est essentiel d’être attentif au taux d’humidité de ce bois de chauffage.
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Ainsi, un bois de chauffage de qualité doit afficher un taux d’humidité de plus ou moins 20 % sur la masse brute. Ce pourcentage s’acquiert en 18 mois à 3 ans de séchage suivant les régions.
Seul l’humidimètre ou sonde d’humidité évalue avec fiabilité le taux d’humidité d’un bois.
L’astuce secrète : reconnaître un bois de qualité
Comme vous n’êtes pas un homme (ou une femme) des bois aguerri, équipé d’un humidimètre, voici quelques conseils pour reconnaître un bois de chauffage de qualité à l’œil nu.
La densité du bois
La densité d’un bois de chauffage, directement liée au taux d’humidité, a un impact direct sur ses propriétés calorifiques. Pour rappel, la densité, exprimée en kg/m3, est le rapport de la masse au volume.
Ainsi, un bois dur est plus dense car il perd peu de poids au séchage. Son pouvoir calorifique est supérieur à celui d’un bois tendre qui affiche un taux de densité moindre.
Les signes visuels d’un bois de qualité
Pour les néophytes qui choisissent leur bois de chauffage, plusieurs caractéristiques permettent d’évaluer le degré de séchage, et par là même la qualité de ce bois.
- Pour commencer, un bois sec ne dégage aucune odeur de sous-bois, de sève ou de résine. En bref, un bois bien sec ne sent rien.
- Visuellement, il ne doit pas être couvert de champignons, de moisissures ou de mousses, des organismes qui se développent sur du bois humide.
- Ensuite, les bûches de bois doivent être parcourues de craquelures plus ou moins profondes. Il est donc fendillé. Quant à l’écorce, elle a la capacité de se détacher facilement.
- Enfin, la couleur est un indicateur assez fiable. Un bois passe d’abord par une couleur légèrement dorée sous les effets du soleil, avant de griser avec le temps.
Le son du bois : un indicateur surprenant
Le dernier indicateur de qualité réside dans le test d’impact. C’est simple : prenez deux bûches et tapez-les l’une contre l’autre.
Si le choc émet un son clair, le bois est sec. Si le son est sourd ou inexistant, le bois est encore humide.
Vous avez désormais toutes les clés en main pour choisir votre bois de chauffage. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter d’agréables soirées auprès du feu…
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