Publié le 19 septembre 2023 par .
Le compostage est une pratique environnementale essentielle qui contribue à réduire les déchets, à améliorer la qualité du sol, et à favoriser une utilisation plus durable des ressources naturelles. Passons en revue les 3 principes de base pour réussir son précieux compost.
Étape 1 : Les « ingrédients » du bon compost
C’est simple : on peut composter pratiquement tous les déchets organiques ! Ces ingrédients se classent en trois catégories
les déchets de cuisine (épluchures, coquilles d’œufs pilées, marc de café, filtres en papier, sachets de thé, restes de repas, pain, laitage, croûtes de fromage, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés, coquilles d’huîtres et de moules pilées).
Les déchets de jardin (tontes de gazon, feuilles mortes, fleurs et plantes fanées, mauvaises herbes non montées en graine, branchage et petites tailles de haies, écorce d’arbres, paille et foin).
Les déchets de maison (essuie-tout, serviettes en papier, cendres de bois, sciure et copeaux de bois non traités, plantes d’intérieur).
Étape 2 : La « recette ». Comment réaliser son compost ?
Deux méthodes existent pour fabriquer son compost : le compostage en tas ou le compostage en bac.
Pour réaliser le compostage en tas, il suffit de choisir un coin de jardin bien drainé, à mi-ombre, à l’abri du vent et de préférence à l’abri de la vue des voisins.
Reste à dresser un tas qui peut avoir une hauteur de 0,5 à 1,5 mètre en moyenne. Cette méthode peut se passer d’une surveillance spécifique et est plus souple d’utilisation qu’un bac.
Le compostage en tas convient à ceux qui disposent de place et n’ont pas beaucoup de temps à consacrer au compostage.
Pour le compostage en bac, il faut se munir d’un composteur. On peut soit le fabriquer soi-même, soit l’acheter dans les jardineries, quincailleries ou les grandes surfaces.
Plus esthétique que le compost en tas, le composteur nécessite une surveillance régulière pour éviter des dérives (sécheresse, pourrissement nauséabond). Il convient bien à de petites quantités.
Mais quelle que soit la méthode choisie, le compost se fabrique toujours de la même façon et selon les mêmes principes simples !
Étape 3 : Les grands principes pour réussir son compost
- Mettre un peu de tout ! Pour que les matières compostent, il faut les mélanger entre elles, car chaque type de déchet apporte ses spécificités dans le processus de compostage. Pour réaliser ces mélanges, on peut soit brasser les déchets dès le départ, soit les disposer en couches minces et alternées.
- L’aération, un mot-clé ! Au cours du compostage, le mélange a besoin d’oxygène. Il faut donc au départ ajouter au mélange en compostage des matières grossières, qui permettent une aération passive, sans oublier de brasser régulièrement le compost, surtout au début, puis tous les 1 à 2 mois.
- L’humidité, un élément à surveiller ! Le compost ne doit être ni trop, ni pas assez humide, au risque de voir le processus s’arrêter. En conséquence, il est nécessaire de le surveiller pour pouvoir, si nécessaire, l’arroser ou au contraire l’assécher.
D’une façon générale, la réussite du compost repose sur une surveillance régulière, complétée de quelques interventions faciles et rapides.
Que ne faut-il pas mettre dans le compost ?
Certains déchets sont difficiles ou délicats à composter et peuvent attirer les nuisibles.
- Restes de viandes et de poissons et les os
- Pelures d’agrumes et autres fruits exotiques (bananes…)
- Noyaux et coques de fruits secs
- Coquilles non pilées
Ne pas composter
- Déchets végétaux chimiquement traités
- Verre, plastique, métal
- Emballages
- Détergents
- Gravats
- Huile, charbon de barbecue
- Le contenu des sacs d’aspirateurs
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