Publié le 23 septembre 2023 par Nicolas.
Aussi petits soient-ils, les pucerons sont une plaie pour les jardiniers. Chaque année, ils reviennent, impactant dangereusement les plantes qu’ils colonisent. Une solution miracle existe, je vous la livre !
La menace des pucerons : pourquoi il faut agir rapidement
Noir, vert, jaune, cendré, lanigère…il y a des centaines d’espèces de pucerons qui se plaisent tant au potager sur les fèves, les tomates, les artichauts…qu’au jardin ou au verger.
Impact sur les plantes
Le puceron est un insecte piqueur et suceur qui se nourrit de la sève de la plupart des végétaux. Ils s’attaquent tant au feuillage, qu’aux tiges, aux bourgeons ou aux boutons floraux.
Sans vraiment faire mourir les plantes, ils les épuisent, les affaiblissent et ralentissent leur croissance.
Ce qui peut avoir un impact sur la floraison ou la fructification, ou le développement de maladies comme la fumagine.
Propagation rapide
Les pucerons vivent en colonies et s’accroissent de manière vertigineuse.
Les pucerons se reproduisent en effet par parthénogenèse, ce qui signifie que les femelles produisent des œufs sans l’intervention des mâles.
Les mâles sont présents uniquement en automne pour assurer la fécondation sexuée, avant la ponte des œufs qui seront au fondement d’une nouvelle colonie au printemps.
Mon expérience : l’invasion et la recherche d’une solution
Les pucerons, on les découvre souvent quand ils sont bien installés ! J’ai vécu l’horreur sur mes jeunes rosiers.
- Mes articles pour lutter contre les nuisibles du jardin.
- Pourquoi la coccinelle est un prédateur naturel des pucerons ?
La découverte de l’invasion
Sur les rosiers, les pucerons verts passent facilement inaperçus. Et puis un jour, on les devine, accrochés sur les jeunes pousses et les boutons de fleurs en devenir. C’est surtout le miellat, une substance sécrétée par les pucerons, épaisse et poisseuse, qui met la puce à l’oreille. Et les fourmis qui suivent, attirés par ce nectar.
La recherche d’une solution naturelle
Le recours aux insecticides chimiques étant interdit (et quoi qu’il en soit exclu), j’ai essayé le jet d’eau. En vain. Quant à les supprimer à la main, c’est possible mais long!
L’astuce simple : le savon noir
100 % naturel et biodégradable, le savon noir, fabriqué à base d’olives noires, est très efficace comme insecticide.
Préparation et dosage de la solution
Pour éliminer les pucerons, il faut diluer 5 cuillères à soupe de savon noir dans un litre d’eau tiédie, remuer et attendre que la solution refroidisse.
Application et résultats
La solution s’applique au spray plutôt le matin, et jamais en plein soleil. L’action est très rapide car le savon noir agit sur la respiration des pucerons. Il élimine aussi les œufs.
Conseils pour prévenir une future invasion
Éliminer les pucerons, c’est bien. Les empêcher de revenir c’est mieux ! Car ils sont souvent inféodés à une plante hôte qu’ils colonisent dès les températures sont clémentes.
Attirer les prédateurs naturels
Outre la surveillance régulière, la meilleure façon d’exterminer les pucerons est d’attirer leurs prédateurs naturels, les coccinelles, les chrysopes et les syrphes, en plantant de la phacélie, de la bourrache et d’autres plantes mellifères.
De même, l’installation d’un hôtel à insectes, mais aussi de mangeoires et de nichoirs pour les oiseaux comme les mésanges, est efficace. En bref, favoriser la biodiversité.
Tout simplement les accepter
Aussi efficace soit-il contre les pucerons, le savon noir n’est guère sélectif. Il peut tuer d’autres insectes bénéfiques car auxiliaires.
Alors pourquoi ne pas accepter ces pucerons qui sont une nourriture de choix pour leurs prédateurs. Et sans pucerons, plus de prédateurs dans votre jardin ! Alors le choix vous appartient.
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