Publié le 27 octobre 2023 par Nicolas.

Comme il est stipulé sur le site du Service-Public, le passage à l’heure d’hiver aura lieu dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre 2023. Il faudra reculer vos horloges d’une heure : à 3 heures du matin, il sera alors 2 heures.

Mais qui a eu cette idée folle de changement d’heure ?

Au départ, le changement d’heure c’est pour la bonne cause. 1974, après le choc pétrolier, la France veut réduire sa consommation d’énergie. À l’époque, le Président Valéry Giscard d’Estaing a une idée : une heure d’été pour mieux faire coïncider les heures de travail et les heures d’ensoleillement. Avancer d’une heure permet de moins allumer la lumière le soir et ainsi d’économiser de l’énergie.

Notons toutefois que le changement d’heure tire ses origines en 1784 quand Benjamin Franklin, ambassadeur des États-Unis, propose le décalage des horaires d’activité d’une heure en été pour bénéficier de plus de lumière naturelle et ainsi réduire les dépenses de bougies et chandelles.

En 1916, lors de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France optent pour l’heure d’été dans l’objectif d’économiser des ressources énergétiques, notamment le charbon.

Après la Seconde Guerre mondiale en 1944, la France abandonne l’heure d’été. Un décret du 14 août 1945 est mis en place pour fixer l’heure légale en France, avec un décalage d’une heure par rapport à l’heure de son fuseau horaire (temps universel coordonné : UTC+1).

Le changement d’heure aurait-il fait son temps ? Est-ce vraiment utile ?

Aujourd’hui les français en doutent. Selon l’ADEME, l’économie représenterait 0,07% de la consommation d’électricité en France. Ce que consomme par exemple, la ville d’Aix en Provence, 140000 habitants. Selon des estimations, en 2030 ce serait moins, l’équivalent de la consommation de la ville de Chambéry, 60000 habitants.

Ce qui est sûr : changer d’heure fera faire de moins en moins d’économies d’énergie chaque année puisque l’éclairage public et l’éclairage d’une manière générale s’améliorent considérablement chaque année et c’est principalement là que sont réalisée les économies avec le changement d’heure.

Est-il temps d’en finir avec le changement d’heure ? En 2019, l’Europe voulait le supprimer mais depuis la pandémie, la France a revu sa copie, et ce n’est plus à l’ordre du jour.

Reculer d’une heure a t-il impact sur les êtres vivants ?

L’arrivée du passage à l’heure d’hiver est un rendez-vous annuel emblématique au cours duquel nos horloges reculent d’une heure. Ce rituel marque le début d’une période tristounette, où les journées raccourcissent et la lumière du jour se fait rare en soirée.

Bien que ce changement puisse apporter un sentiment de nostalgie pour les journées estivales ensoleillées, il a également un impact significatif sur nos vies, nos habitudes et notre relation avec le temps.

Le passage à l’heure d’hiver soulève des questions sur la manière dont nous utilisons le temps et sur les conséquences de ces ajustements périodiques de nos horloges sur notre bien-être, notre productivité et notre environnement.

Cette transition annuelle est bien plus qu’un simple ajustement horaire ; elle reflète notre lien complexe avec le temps et la nature qui nous entoure.

Comme nous l’avons évoqué précédemment, le principal objectif du changement d’heure est de réduire la consommation d’énergie en profitant davantage de la lumière naturelle pendant les mois d’été.

Toutefois, chez certains sujets, le changement d’heure est un élément perturbateur et engendre de la fatigue et des troubles du sommeil. Des études démontrent également une augmentation de plus de 5% des cas d’infarctus dans la semaine qui le passage à l’heure d’été.

Sans oublier qu’avec une telle réorganisation,  ce sont les piétons qui en font les frais avec une augmentation des accidents de la route.


Et les plantes dans tout ça ?

Le passage à l’heure d’hiver n’a pas réellement d’impact direct sur les plantes. Les végétaux se basent sur des signaux naturels tels que la durée du jour et la température pour réguler leurs cycles de croissance, de floraison et de dormance.

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