Comment Marc Marcetti cultive ses légumes sans une goutte d’eau et révolutionne l’agriculture avec sa méthode unique ? Une approche durable qui intrigue et inspire face aux défis environnementaux que nous connaissons.

La méthode exceptionnelle de Marc Marcetti, maraîcher à Marcoussis

Le maraîcher Marc Marcetti cultive ses 17 hectares de tomates, oignons et autres légumes sans utiliser une seule goutte d’eau ni de pesticides.

Au printemps, j’enfouis de la matière organique humide en grande quantité et je laisse faire la nature. Ainsi mes plantations sont contraintes de trouver l’humidité et leur nourriture en profondeur“, explique-t-il.

En février, il laboure la terre et invite les vers de terre, véritables ouvriers du sol, à transformer les mauvaises herbes en matière organique. Le sol est sec en surface, mais dès qu’on creuse un peu, on trouve les racines bien développées.

Au lieu d’inciter les racines à croître vers le haut en arrosant en surface, Marc les pousse à aller chercher leur nourriture en profondeur.

Selon lui, “En 2020, nous avons cultivé six mois sans une goutte d’eau.”


Un reportage qui suscite l’intérêt des médias

Plusieurs chaînes de télévision et sites internet spécialiséq ont relayé cette méthode innovante qui ne manque pas d’éveiller la curiosité de tous. Avec plus d’un million de vues et des milliers de commentaires élogieux, cette approche semble séduire autant qu’elle questionne.

Certains médias reprochent aux agriculteurs d’utiliser trop d’eau, de pesticides ou d’engrais, rendant leur travail plus facile et moins laborieux.


Un parcours déjà médiatisé

En septembre 2015, Marc Marcetti avait déja fait l’objet d’une émission diffusée sur France 3.

À l’époque, il confiait : “En 28 ans, on a dû réussir une dizaine de saisons de tomates seulement”.

Son engagement pour une agriculture sans apports synthétiques semble être constant, et ses expériences dans le jardinage naturel se sont largement relayées dans tous les médias.

Ne pas confondre absence d’irrigation et absence d’eau

Notons toutefois que sans eau, très peu d’organisme ne peuvent survivre.. La méthode employée par Marc Marcetti repose en réalité sur un sol nu soigneusement travaillé, débarrassé des mauvaises herbes concurrentes et préservé d’une évaporation excessive.

Selon certains médias, de nombreux agriculteurs du sud de la France pourraient davantage mettre en place cette technique au regard des périodes de sécheresse que nous connaissons chaque année.

Rôle des matières organiques humides

Une approche simple du bilan serait la suivante : réserve initiale du sol en profondeur + pluies – évapotranspiration + remontée capillaire à partir de la nappe phréatique, fréquente dans les sols de plaines ou près des rivières. Les tensiomètres peuvent également aider à interpréter ces données.

L’apport massif de matières organiques humides mentionné dans certains reportages n’est pas tant intéressant pour l’humidité initiale apportée, mais plutôt pour l’amélioration de la rétention d’eau et de l’apport en nutriments du sol.

Les cultures bien établies sous cette méthode permettent une meilleure gestion des ressources hydriques même en période de sécheresse.

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