Publié le 7 novembre 2023 par Nicolas.
Vous êtes-vous déjà posé cette question ? Si pour nos chats, nos chiens, nos poules, nos lapins qui nous entourent, la réponse est simple, elle l’est moins pour la progéniture du hérisson et de la hérissonne. Le dictionnaire ne nous livre aucune dénomination précise. En revanche, une recherche sur internet semble plus fructueuse.
L’avantage d’héberger un hérisson dans son jardin
À la campagne ou en ville, à la nuit tombée, il n’est pas rare d’entendre farfouiller un hérisson dans son jardin.
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En effet, ce petit mammifère se déplace et se nourrit uniquement la nuit. Et le jour, il se réfugie dans un abri de feuilles mortes ou se cache dans une haie dense. Pendant la période hivernale, pendant 3 à 5 mois suivant les régions, il hiberne dans ce même abri.
Le reste de l’année, il arpente votre potager ou votre jardin en quête de nourriture. Et c’est une excellente nouvelle pour le jardinier que vous êtes.
En effet, ce hérisson (qui vit seul sur son territoire, à savoir votre jardin et ses alentours !) met à son menu quotidien tous les insectes et gastéropodes ravageurs comme des larves de lépidoptères et de diptères, des limaces et des escargots, des coléoptères (carabes, hannetons, scarabées…), des forficules…mais aussi quelques vers de terre ou une fraise de temps en temps (un préjudice largement pardonné !).
Ce hérisson (pour qui vous avez aménagé un ou plusieurs petits passages dans la clôture) peut être un mâle ou une hérissonne, potentielle future maman.
Des petits hérissons dans votre jardin ?
Réglons d’emblée cette question : comment appelle-t-on les bébés du hérisson ? Il semble aujourd’hui d’usage de les nommer des « choupissons ». Il s’agit d’un mot-valise ou d’un néologisme que l’on doit au chercheur en génétique évolutive Pierre Kerner.
Choupisson : ce terme est donc construit sur la liaison de « choupi », qui veut dire « chou », « mignon » et de la fin de « hérisson ».
Certes, le mot n’a pas de légitimité étymologique mais il est le reflet de ces bébés hérissons : gros comme un demi-pouce, le « choupisson » naît dépourvu d’épines, aveugle, et totalement dépendant de sa mère pour la lactation et le système de thermorégulation de son corps.
En une quarantaine de jours, il devient autonome et quitte le nid, chassé par sa mère.
La saison de reproduction s’étale de mai à septembre-octobre suivant les conditions climatiques. Avec deux à sept bébés par mise bas, une à deux fois par an (la mortalité infantile étant très importante).
Et les « choupissons » sont nourris de larves, de limaces ou de vers de terre dès leur 3e semaine. Autant dire qu’avoir une hérissonne et sa progéniture dans son jardin est une aubaine.
Et si vous trouvez un « choupisson » ?
Avant toute chose, il est essentiel de ne jamais déranger une hérissonne et ses « choupissons » dans leur nid.
Si un bébé est trouvé seul en plein jour, il faut d’abord attendre le retour de la mère. Sinon, l’isoler dans un carton au calme avec une polaire et une bouillotte. On peut lui donner un peu de pâtée pour chat et de l’eau avant d’appeler un vétérinaire ou un centre de soins spécialisé. Pour rappel, le hérisson est un animal sauvage qu’il est interdit de détenir.