Publié le 30 août 2023 par Nicolas.
Lorsqu’on évoque les poules et le poulailler, le coq est un sujet qui revient souvent sur le tapis. Avec sa crête flamboyante et son légendaire chant matinal, le coq est une figure emblématique de la basse-cour. Bien plus qu’un animal à “l’air pas peu fier“, le coq joue un rôle clé au poulailler. Nous vous expliquons pourquoi.
Un gardien qui assure la protection de la basse-cour
Doué d’une grande vigilance, le coq est souvent le premier à détecter la présence d’un prédateur. En cas de danger imminent, son cri sonne l’alarme et avertit les autres volailles d’une éventuelle menace.
Audacieux et combatif, le coq n’hésite pas à se mettre en première ligne pour défendre ses congénères. Il sait faire preuve d’agressivité et passe à l’attaque pour défendre son territoire.
La simple présence d’un coq, plus grand et plus coloré que les poules, peut dissuader certains prédateurs de s’approcher du poulailler.
Un régulateur social
Le rôle du coq ne se limite pas à la sécurité et à la protection de la basse-cour. En plus de jouer les gros bras, il occupe une véritable fonction sociale au sein du groupe.
En tant qu’élément stabilisateur, le coq établit un ordre hiérarchique de becquetage (la pikorde), évitant ainsi les conflits incessants entre poules.
L’ordre est maintenu et les ressources, comme la nourriture, sont distribuées de manière équitable. Le coq régule également l’accès aux perchoirs et les zones de nidifications, garantissant une coexistence plus harmonieuse entre les poules.
La reproduction
Pour qu’un œuf soit fécondé et puisse donner naissance à un poussin, la présence d’un coq est indispensable. Bien entendu, sans coq, les poules continueront de pondre. Toutefois, les œufs seront stériles et seuls ceux fécondés par un coq peuvent être incubés pour produire des poussins.
Pour les éleveurs qui souhaitent maintenir une population constante dans leur poulailler ou même agrandir leur troupeau, la présence d’un coq s’avère donc indispensable. Sans lui, pas de poussins à l’horizon !
Les autres avantages d’un coq
Au-delà de ses rôles précédemment évoqués, le coq a bien d’autres cartes à faire valoir dans son jeu.
- Chant matinal : Bien que parfois jugé bruyant, son chant sert à marquer son territoire et à rassurer son groupe.
- Beauté : Avec sa crête rouge et ses plumes colorées, le coq apporte une touche d’esthétisme au sein du poulailler.
- Compagnie : Certains éleveurs s’attachent à leur coq, le considérant comme un animal de compagnie à part entière.
Quelles sont les précautions à prendre avant d’introduire un coq
Si l’utilité d’un coq au poulailler n’est plus à prouver, il est toutefois important de prendre quelques précautions avant son introduction.
Tout d’abord, il est conseillé de ne pas avoir trop de coqs pour un certain nombre de poules. Idéalement, un ratio d’1 coq pour 10 à 15 poules est souvent recommandé. Un surnombre de coqs entraînent des conflits et du stress pour les poules.
Avant d’introduire un nouveau coq dans la basse-cour, il est préconisé de le mettre en quarantaine pendant quelques semaines. Une mise à l’écart qui permet de s’assurer que le nouveau sujet n’introduit pas de maladies ou de parasites dans le poulailler.
Privilégiez également une introduction progressive du coq dans son nouvel environnement. Plutôt que de le lâcher directement dans le poulailler, laissez aux poules et au nouvel arrivant le temps de se familiariser à travers une barrière ou un grillage, pendant quelques jours. Passé ce délai, surveillez attentivement les interactions entre les poules et le coq.
Dans certaines zones résidentielles, le chant du coq peut être considéré comme une nuisance. Assurez-vous que la réglementation en vigueur autorise la présence d’un coq à votre domicile.
Nous avons 3 poules et 1 coq de la race leghorn, nous remplaçons nos poules tous les deux ans et le coq tous les 5 ans, les nouvelles arrivantes sont baguées d’une autre couleur que celles déjà en place,
Nous ne manquons jamais d’oeuf car nous avons 4 couples de coureur indien qui pondent régulièrement, les poules passent la plus grosse partie de l’année dans leur poulailler mais d’octobre à février elles sont dans le potager, leur abri ayant 2 portillons un coté poulaillier et l’autre coté potager, elles retournent la paille dans tous les sens pour y trouver leur pitance.