Publié le 19 décembre 2023 par .
Arrivées par les aéroports, les perruches vertes à collier sont aujourd’hui très présentes dans les grandes villes de France, de Belgique et d’Angleterre. Introduites par l’Homme dans les années 70, elles sont classées comme Espèce Exotique Envahissante. Toutefois, les perruches vertes à collier sont-elles vraiment une menace pour les oiseaux locaux ? Voici nos réponses.
Pourquoi considère-t-on les perruches vertes à collier comme une menace ?
Les perruches vertes à collier se sont très bien acclimatées à l’environnement offert par nos grandes agglomérations.
Aussi, depuis plus de 40 ans, leurs colonies ont tendance à s’agrandir et à s’imposer dans les parcs et les jardins urbains, éveillant quelques craintes pour les oiseaux « indigènes ».
- Fleurs et bourgeons, graines, fruits et baies… Les perruches vertes à collier ne sont pas difficiles, ce qui fait craindre une main mise de ces oiseaux exotiques sur les réserves de nourriture, au détriment des espèces locales.
- Par ailleurs cavernicoles et grégaires, les colonies de perruches vertes à collier n’ont aucune difficulté à s’approprier les lieux de ponte des petits passereaux endémiques de nos régions, comme les moineaux, les étourneaux, les sittelles ou encore les mésanges.
À noter : contrairement aux idées reçues, les perruches vertes à collier n’exercent aucune prédation sur les passereaux, et elles ne les font absolument pas fuir.
La cohabitation des perruches vertes à collier et des oiseaux locaux
Il faut souligner que la mauvaise réputation de la perruche à collier lui vient surtout de son manque de discrétion, ces colonies se révélant assez bruyantes. Mais dans les faits, rien ne prouve à ce jour que la présence de cette espèce porte préjudice à nos oiseaux locaux.
Au contraire, les autres espèces semblent bien s’adapter à sa présence un peu encombrante. Une observation attestée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire qui ne déplore aucune disparition d’espèce endémique liée à la présence de cette perruche en Europe. À l’inverse de l’activité humaine, responsable de l’appauvrissement de la biodiversité.
De fait, si elle est aujourd’hui classée parmi les espèces invasives, la perruche verte à collier n’est pas pour autant considérée comme un nuisible.
Aucune action réellement concrète n’a d’ailleurs été mise en place par les autorités gouvernementales et locales pour limiter sa propagation.
Enfin, rappelons que de nombreux animaux aujourd’hui très répandus sur le territoire français, n’ont été que récemment introduits dans l’Hexagone. C’est notamment le cas des cygnes et des faisans originaires d’Asie, ou encore de la tourterelle Turque.
Il en va de même pour certains mammifères, comme les chats venus du Moyen-Orient. Ainsi, de nombreuses espèces végétales et animales ont été introduites en France seulement à partir du XVII siècle.
On rajoutera les écureuils qui se font dépouiller par les perruches, on peut dire aussi qu’elles sont pires que les pies, les corbeaux et toutes sortes de passereaux au niveaux des arbres fruitiers qu’elles déshabillent comme qui rigole, je suis au moins pour le contrôle de la population.
Ce ne sont pas les aéroports : il y aurait donc eu des caisses dont elles se seraient échappées a Orly, Roissy, Marseille, Amsterdam, Bruxelles et Londres ? NON ! Par contre des enfants qui voulaient un ‘perroquet’ qui s’en sont lassé oui ! Et curieusement dans les grandes villes, pas au fin fond du Cantal !