Publié le 14 novembre 2023 par Nicolas.
Rempoter les plantes achetées en jardinerie est une étape essentielle pour garantir leur épanouissement à long terme. Lorsque nous faisons l’acquisition de ces végétaux, ils sont souvent cultivés dans des conditions spécifiques pour favoriser leur apparence à court terme, ce qui peut les laisser dans un état de stress.
De plus, les pots de culture des jardins et des pépinières sont généralement choisis pour des raisons pratiques, plutôt que pour le bien-être des plantes. Rempoter permet non seulement de corriger ces problèmes, mais aussi d’offrir un environnement plus approprié à la croissance de la plante.
Quelle terre pour le rempotage ?
Les professionnels considèrent que la terre contenue dans un pot n’est qu’un support de culture. Cela signifie que la plante l’utilise simplement pour stabiliser ses racines et trouver une certaine assise. En revanche, elle n’y trouve pas matière à s’y nourrir.
Toute l’alimentation s’effectue de manière artificielle par arrosage avec des solutions fertilisantes. Ceci explique pourquoi les plantes que l’on achète sont presque toujours cultivées dans un substrat à forte proportion de tourbe blonde. Il est fréquent de constater que cette « terre » se dessèche très vite.
Une fois installée dans nos logements, les plantes souffrent et dépérissent vite. Pour y remédier, il faut rempoter immédiatement toute plante nouvelle, excepté celles qui sont en fleurs. Pour ces dernières, mieux vaut attendre la fin de la floraison.
Comment bien rempoter ses plantes ?
C’est une opération de base en jardinage. Elle doit être réalisée chaque fois que la plante se trouve trop à l’étroit dans son pot.
Dès que vous constatez un ralentissement de la croissance ou un déséquilibre entre le volume du végétal et celui du récipient, il est temps de changer de pot.
Choisir un bon substrat
La meilleure saison pour le rempotage est la fin de l’hiver, juste avant le redémarrage de la végétation. Toutefois cette opération peu stressante pour la plante peut être pratiquée à tout moment.
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Le problème majeur est le choix du substrat. Bien qu’il existe des dizaines de marques et de composition de terreaux vendus dans le commerce, très peu sont satisfaisantes.
La raison première est une trop fine granulométrie du produit. Mais l’usage les fines particules s’agglutinent pour former des mottes compactes qui étouffent les racines.
Il suffit que vous ayez la main un peu lourde pour l’arrosage et la plante se trouve en danger de mort.
Une bonne composition standard est un mélange par quart de sable de rivière d’une granulométrie de 1 à 3 mm, de terreau de rempotage standard, d’or brun (un compost à base de fumiers de ferme et d’algues marines) et de tourbe blonde.
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Vous pouvez ajouter une cuillerée à café d’un mélange de corne torréfiée et de sang desséché, par pot de 16 à 20 cm de diamètre.
À chaque type de plante son substrat
Bien sûr il peut toujours y avoir des variantes. Par exemple les fougères apprécieront que le terreau soit remplacé par de la terre de bruyère, les palmiers de la bonne terre de jardin à la place de la tourbe, les plantes et les cactées se trouveront mieux avec un substrat contentant la moitié de sable etc.
Seul le rempotage des orchidées nécessite une composition complètement à part avec de la mousse de polyuréthane, des billes de polystyrène expansé, des écorces de pin, du sphagnum et de la tourbe concassée fibreuse. En général, les mélanges pour orchidées proposés prêts à l’emploi sont assez convenables.
La technique pour bien rempoter vos plantes
Pour commencer, il faut choisir le contenant adapté. Si la plante semble à l’étroit, augmentez la taille du contenant de quelques cm (2 à 8 cm).
Il ne faut surtout pas choisir un pot trop grand. Si vous optez pour un pot de récupération, pensez à bien le nettoyer pour éviter les risques de transmission de maladies.
Trempez le pendant 1/4 d’heure dans une solution d’eau froide additionnée de Javel. Bien rincer à l’eau claire.
Enfin, veillez à ce que les trous de drainage soient bien présents au fond du pot. Le cas échéant, réalisez vous même ces trous d’évacuation à l’aide d’une visseuse ou perceuse.
- Commencez par protéger la surface de travail à l’aide de vieux journaux ou d’un carton.
- Dans le nouveau pot, placez un tesson ou un caillou sur les trous de drainage pour éviter que les racines obstruent les orifices ou que le terreau ne se fasse la malle.
En plus, ajoutez 3 à 5 cm de billes d’argiles pour faciliter l’écoulement de l’eau d’arrosage. - Dépotez la plante en tapotant légèrement le fond du pot, puis le mettre à l’horizontal sur la surface de travail. Dégagez la motte en soutenant la base du pot et en tirant doucement sur les tiges. Dans certains cas, en fonction du matériau, il ne faut pas hésiter à casser ou à découper le pot.
- Si les racines de la plantes forment un chignon (enroulement autour de la motte), il faut procéder à un démêlage à l’aide d’une griffe ou d’une fourchette.
- L’astuce : n’hésitez pas à couper les racines au moment du rempotage si vous constatez qu’elles forment un chignon compact à la partie inférieure de la motte. C’est un des secrets pour une bonne reprise et la formation saine de radicelles.
- Quand la plante est à nue, c’est aussi le bon moment de vérifier qu’il n’y a pas de traces de parasites ou d’éventuelles larves.
- Ensuite, versez un lit de substrat dans le pot et déposez, bien au centre, la motte de la plante. Complétez avec le mélange pour que la motte se situe à 5cm environ du bord haut du pot. Ne remplissez pas à ras bord pour éviter les débordements d’eau lors des arrosages. Comptez 2 cm de marge.
- Procédez à un léger tassement pour éliminer les éventuelles poches d’air.
- Faites un arrosage copieux sans détremper complètement la terre. Laissez la plante reposer dans l’évier jusqu’à ce que toute l’eau soit écoulée.
- Après l’arrosage si vous constatez un tassement, ajoutez du substrat en surface.
- Après l’opération de rempotage, il est conseillé de ne pas faire d’apport d’engrais avant 3 semaines.
- En période hivernale, pensez à bien choisir l’emplacement de vos plantes d’intérieur
