Adopter des poules et des coqs est de plus en plus commun parmi les amateurs de potagers français, mais ces charmants volatiles ne font pas toujours l’unanimité dans le voisinage. Les petits désagréments sonores peuvent parfois s’inviter dans les discussions de voisinage, soulevant des questions intrigantes.
Les gallinacés séduisent de plus en plus d’amateurs de jardin, mais leurs Pétronilles et Cocottes se heurtent parfois aux récriminations des voisins en raison de leurs chants matinaux. Bien que les coqs soient perçus comme des icônes dans l’imaginaire collectif français, ils sont sujets à des critiques similaires. Peut-on alors régler ce type de conflits en faisant appel à la justice ?
Les sons des bêtes : plaintes cocasses partout dans l’Hexagone
Les tensions entre voisins à cause du hennissement des animaux ne manquent pas d’originalité en France. En milieu urbain, certains habitants expriment leur mécontentement face aux vocalises nocturnes d’un félin errant, malgré leur discrétion. À la campagne, le bêlement de quelques chèvres perçues comme « excessivement bruyantes » suscite des querelles.
Le ton monte au point que les propriétaires envisagent de déménager.
Les pleurs aiguës des mouettes sont également au cœur des réclamations des riverains en zones littorales, accusées de compromettre leurs moments de répit nocturne. Même dans le Sud, le chant typique des cigales ne plaît pas à tout le monde. Dans divers environnements, les volatiles de basse-cour se retrouvent souvent sous le feu des projecteurs. Un poulailler en particulier, mentionné par Ouest-France, a récemment fait parler de lui.
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Le bruit de vos oiseaux peut-il vous enchaîner au tribunal ?
Sur l’île d’Oléron, à Saint-Georges, une affaire opposant voisins a fait surface. Selon le registre du Sud-ouest, un couple de retraités accuse leur voisine d’entraver leurs nuits par le chant incessant de son coq et de ses poules. Ceux-ci sont réputés pour se faire entendre avant l’aube, selon une publication sur Ici La Rochelle.
- Plaintes récurrentes
- Tentatives de médiation
- Assignation au tribunal
Après diverses plaintes et un échec en médiation, la propriétaire est assignée devant le tribunal en janvier 2025 pour « nuisance sonore anormale ». Bien que certains coqs et poules aient été supprimés du poulailler, les tensions perdurent. Exténuée, elle affirme que ce conflit affecte son bien-être psychologique. Une situation qui remémore le différend emblématique du coq nommé Maurice. Le tribunal doit statuer d’ici début avril.
Événement | Date |
---|---|
Procès en justice | Janvier 2025 |
Décision attendue | 3 avril 2025 |
Le bruit des gallinacés : peut-il être toléré ?
Les coqs atteignent généralement un volume sonore de 50 à 60 décibels, un niveau assimilable au son d’un aspirateur, indique Celluloidz. Ce niveau est en dessous de la limite du confort de jour de 60 décibels et bien en dessous des 85 décibels considérés comme dangereux. D’un point de vue scientifique, les cris de ces animaux ne dépassent donc pas le seuil de nuisance.
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Des jugements, comme celui de la Cour d’appel de Chambéry en décembre 2021, démontrent que le chant du coq n’est pas jugé une nuisance auditive anormale. Bien que certains perçoivent leurs appels comme perturbants, ils ne dépassent pas les standards de son nuisible à la santé. Cette problématique est donc loin d’être résolue.